Chantier-bénévole de Terre de Liens

Du 26 au 29 août 2024 à Challes-les-Eaux (Savoie), le mouvement citoyen Terre de Liens a organisé un chantier bénévole dans le cadre de la réhabilitation d’une de ses fermes -  « les Baraques ». L’occasion pour huit étudiants de master ou tous jeunes diplômés de l’ENSAL de s’initier ou mettre en pratique la réalisation d’une isolation thermique extérieure paille.

Le chantier-bénévole

Serrena Lattes, Margaux Thomas, Juliette Brochier, Aude Solanilla, étudiantes de master et Gregory Ambard, Emilie Biard, Louis Chamayou, Lucile Roux, jeunes diplômés de l’ENSAL (ADE 2024) ont participé à titre personnel à un chantier bénévole. Le chantier a été organisé par Terre de Liens, un mouvement citoyen pour la préservation des terres agricoles et le développement d’une agriculture biologique paysanne.

Le chantier a consisté en l’isolation thermique extérieure (ITE) en paille du bâtiment d’habitation de la ferme Terre de Liens « les Baraques, » située à Challes-les-Eaux (Savoie). La maîtrise d’œuvre a été confiée à Julie Blein, architecte DE HMONP elle-même diplômée de l’ENSAL en 2018.

Découpe des demi-bottes et hissage sur les échafaudages, pose et tassement à l’intérieur de l’ossature déjà installée, fixation de lisses intermédiaires, l’équipe bénévole était encadrée par l’entreprise Eco-Système Construction (Isère), qui pratique régulièrement l’accompagnement à l’auto-construction partielle.

L’annonce de ce chantier, diffusée par Sandra Fiori, enseignante ENSAL par ailleurs engagée à Terre de Liens, a motivé Lucie et Grégory à prolonger les connaissances qu’ils avaient acquises en licence lors de l’enseignement intensif dédié à la construction paille. De plus, cet engagement étudiant encourage les démarches comme le programme amàRéno, dont un objectif est de renforcer la place de la pédagogie expérientielle dans les parcours de formation.

Du côté des jeunes diplômés, Emilie et Louis, déjà aguerris aux chantiers participatifs, y ont vu l’occasion d’une expérience supplémentaire et d’apprendre une nouvelle technique. Plusieurs étudiantes, comme Margaux, s’intéressent aux liens entre architecture et agriculture. Tous se sont retrouvés autour d’un intérêt manifeste pour la réhabilitation en matériaux biosourcés, d’un besoin de plus de formation pratique et ont été gratifié de voir le résultat de leur travail collectif.