Nous vous invitons à découvrir le portrait d’Aurore Rapin, diplômée de l’ENSA de Lyon en 2010. Elle est aujourd’hui responsable Essaimage et Développement chez Yes We Camp à Paris.
Bonjour Aurore, quel est votre parcours académique ?
J’ai intégré l’école d’architecture à la suite d’un bac scientifique en 2005. Pendant mes études, j’ai passé une année en Erasmus à la Techniches Universität de Graz en Autriche. Après l’obtention de mon diplôme en 2010, j’ai suivi le DSA architecte-urbaniste de l’école d’architecture de Marne-la-Vallée jusqu’en 2012.
Comment êtes-vous arrivé chez Yes We Camp ?
J’ai commencé par le bénévolat pendant plusieurs mois suite à un appel lancé en 2013. Dans la contexte de Marseille, capitale de la culture, Yes We Camp était alors le premier projet de l’association. J’ai participé pendant 6 mois à ce projet de construction, gestion et démontage d'une mini-ville éphémère, avec des ambitions de camping pragmatique pour l'événement européen mais aussi de culture, d'écologie et d'inclusion.
Puis en 2014 et 2015, j’ai travaillé sur divers projet de l'association, et en independante en scénographie et médiation.
A partir de 2015, avec Yes We Camp, j'était en coordination générale pour l'expérience que nous avons nommé les Grands Voisins, en partenariat avec la Mairie du XIVe, Plateau Urbain et l'Association Aurore. J’étais dans les premieres personnes salariées de l’association.
Aujourd’hui Yes We Camp gère 7 lieux en France dont 5 en région parisienne et 2 à Marseille. Cela fait donc 5 à 6 ans, que que je suis en pilotage transverse en interne et en accompagnement a l'externe pour aider des projets collectif de collectivités et collectifs sur les questions d'urbanisme de transition et de tiers lieux d'intérêt général. Nous avons également crée un diplôme universitaire "Espace Commun" avec l'université Gustave Eiffel.
Nous sommes heureux car en 2023, Yes We Camp fêtera ses 10 ans !
Quel a été l’élément déclencheur ?
J’avais besoin de trouver mes propres manières de travailler, et sans doute d'être plus en responsabilités, et du coup en choix. Mon parcours de formation m’a conforté dans mon envie de me connecter au monde et au fonctionnement de de ce qui est construit et de la vie et des pratiques de la ville.
Est-ce que votre implication au sein dans le milieu associatif de l’école vous a apporté des compétences utiles au quotidien ?
Complètement ! Cela permet de fabriquer du lien, de démarrer son réseau, d'être en lien avec l’administration. C’est surtout un début de réalité et du monde professionnel, j’étais alors déjà dans une dynamique de projet. Cet engagement associatif a été fait en co-construction de ma formation.
Que faites-vous aujourd’hui concrètement, quels sont les projets qui vous ont le plus marqué ?
Je vais en citer 3 qui m'ont marqué : toute l'histoire de l’hôtel Pasteur à Rennes, un projet de permanence de 6 mois du Collectif etc à Chateldon dans le Puu-de-Dôme et bien sûr le festival Bellastock.
A titre personnel aussi, je me dois également de parler du projet Saisons Zéro à Roubaix, un projet toujours en cours, porté le collectif Zerm et la Ville de Roubaix, accompagnés par Yes We Camp.
Un conseil à donner aux jeunes, et moins jeunes, qui cherchent leur chemin ?
Le sujet de la transition écologique et sociale s’appliquent à tous les métiers. On se doit de travailler sur la ligne de crête au travail pour permettre de faire les choix de renoncement ou de transformation dans les projets mais aussi pour son propre quotidien. Je le dit souvent, il faut se positionner.
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